
La candidature des Alpes françaises aux JO d'hiver 2030 déposée
La candidature des Alpes françaises aux JO d’hiver 2030 a été présentée lors d’une conférence de presse des Présidents des Comités sportifs olympiques et paralympiques français et des Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Renaud Muselier, Président de la Région Sud, a rappelé les principes fondateurs de ce projet dont il est l’un des grands artisans : des Jeux sobres et responsables optimisant les coûts d’organisation qui s’appuient essentiellement sur les équipements existants et respectent les équilibres des territoires entre les deux régions alpines. Des Jeux durables intégrant les enjeux de réchauffement climatique et accélérant les évolutions incontournables des territoires et sports de montagne. Des Jeux à taille humaine, ouverts au monde pour la passion du sport et de la montagne.
Cette ambition commune est une chance pour les Hautes-Alpes, qui recueillent plusieurs sites et épreuves olympiques et entrevoient un héritage à la hauteur de l’événement, si la France l’emporte. Décision courant 2024.
Les épreuves et sites
La candidature des Alpes françaises s’articule autour de quatre pôles, dont un dans les Hautes-Alpes. Celui-ci dispose d’un village olympique à Briançon et de sites de compétition à Serre-Chevalier et Montgenèvre – les deux plus grandes stations des Alpes du Sud – pour l’organisation d’une vingtaine d’épreuves de ski acrobatique et de snowboard (hommes et femmes, olympiques et paralympiques, voir détail sur la carte). La proximité géographique des trois sites du Briançonnais est un atout considérable. Renaud Muselier a également indiqué qu’il œuvrait pour que le ski alpinisme dans les Écrins (la discipline sera pour la première fois olympique en 2026) et le KL à Vars soient présentés.

Un héritage
Pour Patrick Ricou, le Président de l’Agence de Développement des Hautes-Alpes, « les JO sont une chance unique. Soyons tous mobilisés car l’héritage pour les Hautes-Alpes serait immense. Héritage sportif avec à la fois l’essor du haut niveau et l’éveil des nouvelles générations aux sports d’hiver et à la montagne. Économique avec une accélération des aménagements routiers et ferroviaires pour améliorer les mobilités dans tout notre département. Médiatique enfin, avec un rayonnement international inédit grâce à des disciplines tournées vers la jeunesse, qui comptent parmi les plus fortes audiences des JO. »

