Les jardins du Buëch, quand les légumes créent du lien social
Les jardins du Buëch ont été créés en 2001 à Laragne. Dès ses débuts, la dynamique sociale était au cœur du projet. L’association offrait en effet un service d’accueil thérapeutique pour la socialisation des personnes hospitalisées au Centre Hospitalier Buëch Durance, en leur proposant une activité de jardinage.
Depuis 2001, l’association a beaucoup évolué et son activité maraîchère s’étend aujourd’hui sur 6 hectares de terrain, qui comportent 17 serres et permettent une production toute l’année à Chateauneuf de Chabre. Elle dispose également d’un verger conservatoire, le tout en culture bio. Cela représente plus de 70 tonnes de légumes bios produits chaque année par l’association.
Aux Jardins du Buëch, nous accueillons tout public, qu’il s’agisse de personnes en situation de handicap, des jeunes, des moins jeunes et des personnes de toutes origines. Nous avons un projet de territoire à vocation humaniste. Certaines personnes peuvent avoir des difficultés personnelles importantes et notre rôle est de les aider.
Harry Kerschenmeyer, directeur des Jardins du Buëch
Ici le maraîchage est en culture bio et le travail est effectué en majeure partie à la main. D’ailleurs, 90% des récoltes partent des semis réalisés directement sur place. Les salariés sont mobilisés durant toutes les étapes qui mènent au consommateur : le maraîchage, la récolte, la préparation des paniers, la livraison, la présence sur les marchés, les permanences au magasin de producteurs Paniers de nos Vallées à Sisteron. Au total, l’association regroupe entre 12 à 15 personnes l’hiver et jusqu’à 20 à 25 personnes l’été pour la partie maraîchage.
L’association, qui est avant tout une structure d’insertion, ne se limite pas à l’activité maraîchère. Elle a créé un 2ème support d’insertion dans les Alpes-de-Haute-Provence à Volonne (se trouvant maintenant à Château-Arnoux-Saint-Auban) proposant la rénovation de bâtiments et l’éco-construction (Hautes Provence Rénovation) puis un 3ème support à Laragne en 2021 avec la création d’une agence en communication (Luciole Communication).
OÙ TROUVER LES LÉGUMES DES JARDINS DU BUËCH ?
- En magasin : les Biocoop et Paniers Gapençais à Gap, Les copains du marché à Mison, l’épicerie de Lagrand, Paniers de nos Vallées et La Ferme à Sisteron, l’épicerie des Champs à Château-Arnoux et L’épicerie du Buech à Aspremont.
- Sur les marchés : l’été tous les lundis et vendredis au camping de Volonne, tous les mardis après-midi à Aiglun, tous les mercredis matin à Sisteron et l’après-midi devant Sanofi, tous les jeudis matin à Laragne.
- En paniers dans les nombreux dépôts : le mardi matin sur les secteurs de Tallard, La Saulce et Gap ; Laragne, Sisteron, Volonne, Château-Arnoux et Châteauneuf-de-Chabre ; le mardi après-midi sur les secteurs de Orpierre, Eyguians, Serres, Aspremont ; le jeudi matin au marché de Laragne et sur le secteur de Sisteron et le jeudi après-midi sur les secteurs de Gap, Veynes, Aspremont, Serres, Eyguians et Laragne (carte disponible en ligne)
- À la cantine : cantine scolaire de Ribiers
COMMENT FONCTIONNENT LES PANIERS ?
L’adhésion pour se fournir en paniers de légumes et fruits frais se fait sur le site internet des Jardins du Buëch. 3 tailles sont proposées : 12€, 18€ ou 25€ /semaine. À ce jour, une trentaine de lieux de dépôts sont disponibles. L’association livre en moyenne 110 paniers par semaine et compte aujourd’hui près de 170 adhérents. À tout moment, ceux-ci peuvent suspendre leur abonnement et le compléter également avec des produits au détail.
QUELS SONT LES PROJETS DE L’ASSOCIATION ?
En 2024, 2 hangars photovoltaïques de 1000 mètres carrés chacun verront le jour sur les terres de Châteauneuf-de-Chabre. Le projet simplifiera l’organisation puisque la production et la commercialisation y seront centralisées. L’association souhaite par ailleurs développer une conserverie depuis plusieurs années. Elle permettra de mieux valoriser la production maraîchère et d’éviter les pertes et elle pourra parallèlement permettre aux agriculteurs de transformer leurs productions s’ils le souhaitent.
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